L'Appel de l'Oubli !
L'appel de l'Oubli !
Il y a des jours sombres qu'on aimerait effacer, mais ils reviennent sans arrêt, nous tarauder le cœur !!!! Et ces moments sont autant de poisons pour notre Âme en souffrance, que l'on voudrait, tout simplement arrêter le temps !
Mais le temps, se joue de nous et de notre désespoir et s'en va son chemin, ignorant notre mal-être et nos appels à la clémence…… Alors, que faire ? Afin de ne pas se perdre en route et ainsi rester, autant que faire, se peut, dans le train de notre destinée…Que d'épreuves, que de larmes, devrons-nous endurer? Avoir la force et le courage d'avancer et ainsi parfois quelques joies se glissent à l'horizon pour venir adoucir nos cœurs.
Mais le chemin est long et c'est bien loin d'être un long fleuve tranquille. Ainsi passent les jours, les mois, les saisons se succèdent, notre jeunesse s'envole au passage des années. Les enfants grandissent, deviennent adultes sans même sans rendre compte, ils ont à leur tour des enfants et là, d'un seul coup, d'un seul, on se retrouve devant le fait accompli, on se retrouve seul, face à son destin, les bras ballants, se demandant ce qui nous est arrivé !….
Oh ! Vie ingrate, que d'amour avons-nous semé? Et toi, tu nous laisses sur une voie de «garage» tu laisses le vent nous emporter au gré de ton bon-vouloir, comme pour nous faire comprendre qu'il est temps pour nous, de tourner la page.
Il est peut-être temps de dresser le bilan, qui sait, on n'a plus de directives, on n'a plus de contraintes, on devrait alors se dire qu'il nous est enfin permis d'avoir un peu de repos et de pouvoir reprendre son souffle ! mais que nenni, on se retrouve face à un immense vide et ce vide, mon Dieu qu'il est froid !
Et peu à peu, la solitude vient se glisser, dans nos pensées d'abord, puis, insidieusement, prendre de plus en plus d'espace et sans que l'on n'y prenne garde, la voilà autour de nous qui s'installe et vient remplir tous les vides. Elle nous ronge et sévit de l'intérieur…..
Que faire, face à ce nouvel ennemi ? On se sent bien désemparé et on se laisserait presque submerger par cette douleur qui se diffuse dans nos veines et veut couler un sillon pour en marquer sa trace et ainsi faire en sorte que l'on ne puisse plus oublier….
Maria Cesare . Le 24 mars 2019