Pensées voluptueuses !

Mon Ami, mon doux rêve, où étais-tu passé ?

Mon cœur tout en panique, oubliait peu à peu,

Ton parfum envoûtant, qui faisait frissonner,

Ma peau contre la tienne, dans une pluie de feu.

Reviens-moi mon Aimé et refaisons l'Amour,

M’enivrer de caresses, exhalant tant d'effluves,

Pareil à l'océan, maîtrisant tour à tour,

L'onde choc de nos sens, jusqu'à cette rupture.

Je voudrais être encore, la reine de tes nuits,

Prisonnière dans tes bras et subir tes assauts,

Sans s'occuper du temps, qui passe et s'enfuit,

Écartelant nos désirs, dans un dernier sursaut.

Pensées insidieuses, que mon cœur meurtri,

Imprime dans mes chairs, un goût exacerbé,

D'attouchements si doux, aux saveurs si fleuries,

Atteignant à jamais, l'absolue volupté.

Maria CeSare. Le 9 août 2018