poesie classique

A force de raisons !

Ce soir, au coin de l'âtre, je repense à ma vie,

Bien des peines vécues, mon cœur a ressenti,

Et de sombres années, passées tout en douleurs,

Que j'en ai oublié jusqu'aux petits bonheurs.

Rien ne viendra changer, de ma vie, le passé,

Mes chagrins, mes tristesses, je les mets au panier,

Pleurer et trébucher, je ne veux plus encore,

Que cette nouvelle ère, soit douce comme l'Or.

Le temps me dicte aussi, que je dois profiter,

De tous instants heureux, intenses à recréer,

Et laisser derrière moi, toute nouvelle embûche,

Que cet autre chemin, dégagé de ses bûches.

Je dois quand même avouer, que toutes ces années,

J'y ai gagné sagesse et opportunités,

Bravant l'adversité, marchant sur les saisons,

Sereine ce jour, je suis, à force de raisons.

Maria Cesare. Le 11 octobre 2019

La Poésie !

La poésie issue de l'imagination,

Est le fruit de passion et de pure émotion,

Noircissant le papier, ardente et fusionnelle,

Elle s'inscrit en lignes, délicate et charnelle.

La poésie des fleurs, exhale tant de parfums,

Flamboyantes couleurs qui se mêlent sans fin.

Elle enchante nos vies de beautés éphémères,

Envahissant nos rêves comme une aventurière.

La poésie est l'Âme et l'écriture, son cœur,

Et les mots incisifs parlent de nos pleurs,

Racontant notre histoire sur un fond de chagrin,

La poésie compose, précieuse comme l'airain.

Maria Cesare Le 1^er juillet 2019

J’ai tant besoin de Toi !

Besoin de plonger dans l’océan de tes yeux,

Quand tout autour de moi se met à vaciller,

Besoin de ton amour, intense et merveilleux,

Quand les craintes sont là ! Prêtes à se réveiller.

Tant de temps a passé sur nos jeunes années,

Nous avons tant mûris, tant perdu d'innocence,

Qu'il nous reste aujourd'hui, ce regret insensé,

De nos vies mal remplies par autant d'inconscience.

Besoin de ressentir encore ce vibrato,

Quand nos deux corps soudés, dansaient à l'unisson,

Besoin d’incandescence, brûlant ainsi ma peau,

Quand rivés l'un à l'autre, flambions comme un buisson.

Maria Cesare. Le 10 avril 2019

L'Âge !

L'âge s'en est venu, pas à pas, jour à jour,

Posant ses douces mains, sur le temps de notre Âme,

Heureux et clair encor, en enfant, pour toujours,

Nous laissant espérer, sans trop poser de blâme.

Et ainsi la vie coule, au ruisseau du destin,

Semant sur les sentiers, toutes graines d'amour,

Pour que racines poussent et marquent le chemin,

Inscrivant à jamais, notre histoire, tour à tour.

Chaque pierre ajoutée, et tant de sacrifices,

Venant joncher de rêves, notre cœur enfiévré,

Où la mémoire vive, accroche à l'édifice,

En venant réveiller, tout matin printanier.

Sans crier, l'Âge est là ! Et sait appréhender,

Passant comme une brise, autant que les saisons,

Pour que son œuvre agisse, sûre et déterminée,

Apportant huile et baume en scellant la raison.

Maria Cesare, le 14 janvier 2019

Magie de l'Amour !

Ton Amour physique est la quête du plaisir,

Mais en réalité c'est une dure épreuve,

Un test de passage qui nous fait défaillir,

Quand elle se présente à la porte et s'abreuve.

Tu possèdes les clés et le pouvoir des mots,

Ta sensualité n'a d'égal que ton amour,

Et tu m'entraînes dans ta course oubliant maux,

Je suis ta Tantrika, ta chamane pour toujours.

Entre Magie nouvelle et gardienne du Temple,

Si inconditionnel que soit ce doux échange,

Je n'existe que par ton désir fou si ample,

D'une extase béate, enveloppante, étrange.

Assouvissant les sens de nos deux corps de braises,

Faisant de ces instants, sublime apothéose,

Jusqu'à l'ultime aveu pour que tout son se taise,

Dans l'abandon total que le sensuel explose.

Maria Cesare. Le 25 septembre 2018

Concerto pour un Amour !

Votre émoi est si doux à mon cœur qui chavire,

Mes nuits sont si pleines de Vous que l'horizon,

Se teinte peu à peu, d'une tendre lumière vive,

Mettant mon Âme à nue et mon corps en soupirs.

Alors mon Être ému, profondément touché,

Comme une énamourée, se languit d'espérance,

Se berçant doucement sur une mélopée

Que le désir attise, sensuelle violence.

Vos mains sur mes reins, votre bouche susurre,

Une fine musique s'en allant crescendo,

Nos deux corps enlacées, sulfureuse torture,

Intensément unis, sur fond de concerto.

Maria CeSare. Le 10 septembre 2018

Cette larme d'Amour!

Cet espace de vie, aux confins de l'oubli,

Nous rappelle sans cesse,que jours passent sans bruit,

Temps jaloux, se peut-il que s'envole l'ivresse!

De ces moments d'Amour, avec tant de rudesse.

N'en pourrions-nous fixer, qu'un brin de volupté,

Quand bien même affligés, sentions l’Éternité,

Du passé au futur, en extases sublimes,

Sans pour autant tomber, dans de sombres abîmes.

Vainement je demande, quelques heures fugitives,

Emprunt ou rémission, ne suis plus objective,

Et mon Cœur ulcéré, ne peut plus retenir,

Cette larme d'Amour, étreignant un soupir.

Maria CeSare. Le 30 janvier 2018

Mon frère!...

Pendant plus de trente ans,je t'aurai recherché,

Mais une à une, les portes se seront refermées,

Mettant mon Âme en pleurs et mon cœur en lambeaux,

De toujours ignorer ton histoire, ce fardeau!

Tu aimais plus que tout, ta fratrie, ta famille,

Mais hélas ton destin, n'en n'a fait que «vétille»

La Légion, en son nom, a scellé ton futur,

Pour que rien, désormais, ne subsiste et suppure.

En ce jour, oh! Mon frère, je suis là! Tant déçue,

De savoir mon enquête piétinée, décousue,

Sans pouvoir, un seul jour, avancer les démarches,

Car je suis à mon tour, «ligotée» que je sache.

Rien pourtant ne saurait m'apporter plus de joie,

Que de voir un instant, ta présence ma foi,

Et enfin mettre un terme à la longue agonie,

A l'absence forcée et ta vie en dénie.

 Maria CeSare le 10 décembre 2017

Rumeurs d’Été!

Ô ! belle nuit d 'été, que j'aime tes murmures,

Savourant, solitaire chaque instant cette nuit,

Et que même le vent, dans tes bras, me susurre,

Tant de douceurs voilées, si vraies et inouïes.

Une douce brise vient alors me caresser,

Encensant mon cœur, d'une belle mélodie,

Et quand bien même l'aube saurait me rassurer,

En éloignant mes pleurs, funeste parodie.

A toi, mon bel été ! Que j'aime tes rumeurs,

En apaisant mon Âme si triste et si rebelle,

Et que même les cieux, éloignent leurs noirceurs,

S'éclaircissant enfin sur une voie nouvelle.

Maria CeSare. Le 7 juin 2017

Mon bel Amour...

Fugace songe en cette nuit inavouée,

Nos deux corps enfin las, se reposent et frissonnent

Et que de désirs, nos deux âmes, ont éprouvés

Et qu’à nos lèvres, suspendus, on s’abandonnent.

Cris, râles et soupirs, ont été arrachés,

En brûlant nos corps de mille et une passions,

Que notre folle étreinte, fût alors desserrée !

Nous libérant, assouvis, par tant d'émotions.

Je ne puis pas rêver, de plus belle envolée !

Dans cette nuit d'amour, mon bel et doux Amant!

Tant de sensualité et tant de volupté,

Ton regard dans le mien, plongeant au firmament.

Était-ce Toi? Mon bel Amour !

Maria CeSare, le 7 février 2017