Réponse clandestine !
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Réponse clandestine !
Ce soir mon Troubadour, de vous, je me languis,
J’en ressens à nouveau, l’envie de vous écrire
Tant de temps ont passé et ont vidé mes nuits,
Si tant est que vos vers n’ont cessé de me séduire !
Si vous le permettez, vers vous vont mes pensées,
Qu’à chaque instant qui passe, votre Amour, je requiers,
Étrangement soumise, je viens vous rencontrer,
De votre poésie, j’en demande plus qu’hier !
J’aimerais réchauffer nos cœurs et reforger,
Cette complicité si chère à nos deux Âmes,
Tous tendres sentiments, sans cesse recherchés,
Faisant valser nos rimes sous notre plume affable.
Rien ne serait si beau que notre Amour si pur,
Quand bien même la pluie serait au rendez-vous,
Et s’abritant ainsi à tout regard si dur,
Embellissant nos mots, ne le souhaitez-vous !
Que puis-je vous donner, si fait que mon calame,
A tant besoin d’écrire, sous ce soleil couchant,
A l’encre de ma plume, que ma vision ne blâme,
Que je vois s’estomper ce long et triste chant,
Mais peut-être au-delà des mondes et de ses sphères,
Un lieu où le soleil, éclairera toujours,
Ce si bel idéal qui nous guidait sur terre,
Et retenant ainsi, à jamais notre Amour,
Maria CeSare le 18 mai 2023