Mon frère!...

Pendant plus de trente ans,je t'aurai recherché,

Mais une à une, les portes se seront refermées,

Mettant mon Âme en pleurs et mon cœur en lambeaux,

De toujours ignorer ton histoire, ce fardeau!

Tu aimais plus que tout, ta fratrie, ta famille,

Mais hélas ton destin, n'en n'a fait que «vétille»

La Légion, en son nom, a scellé ton futur,

Pour que rien, désormais, ne subsiste et suppure.

En ce jour, oh! Mon frère, je suis là! Tant déçue,

De savoir mon enquête piétinée, décousue,

Sans pouvoir, un seul jour, avancer les démarches,

Car je suis à mon tour, «ligotée» que je sache.

Rien pourtant ne saurait m'apporter plus de joie,

Que de voir un instant, ta présence ma foi,

Et enfin mettre un terme à la longue agonie,

A l'absence forcée et ta vie en dénie.

 Maria CeSare le 10 décembre 2017