Symphonie inachevée !
Symphonie inachevée !...
Sereine, je veux être et à ce jour bénie,
Délivrée du fardeau de mes peines passées,
Auréolée de lumière jusqu’à l’infini,
Menant au firmament des rêves insensés.
Entendrais-je encore cette douce mélopée ?
Qui me berçait le soir pour apaiser mes pleurs,
Lorsque, seule dans le noir, je me sentais noyée,
Par mes chagrins si lourds et mes sombres douleurs.
Et maintenant, je peux enfin dire aux années :
Passez votre chemin ! Je n’ai plus à vieillir,
Allez-vous-en ! Avec vos tristes fleurs fanées,
J’ai dans l’Âme, une fleur que nul ne peut cueillir.
Votre aile, en me poussant, ne pourra rien répandre,
Du puits où j’ai tant bu et que j’ai bien rempli,
Mon Âme a plus de feu que vous n’avez de cendres,
Mon cœur a plus d’amour que vous n’aurez d’oubli.
Maria Cesare.