Nuage blanc !
Nuage blanc !
Nuage blanc, volage, s'étirant dans le ciel,
Chercherais-tu mon cœur, en pose et en sommeil,
Emporté par le vent, en ronde monotone,
Il s'ennuie et murmure, sentant venir l'automne.
Ne laisse pas mon Âme, dans un tel abandon,
Quand l'Amour chatoyant, nous donne l'impression,
D'en étendre ses ailes, sur nos espérances,
Bien qu’Éole y veille, nous soufflant l’allégeance.
Nuage de détresse, conduit bien loin de moi,
Toute peine et tristesse, me mettant en émoi.
Éclaircissant ma nuit, en un coin de ciel bleu,
Et m'apporter ainsi, un tendre et doux aveu.
Nuage, oh mon nuage, écoute bien le vent,
Qui siffle dans les branches, une chanson d'avant,
Que j'entendais jadis, comme une mélopée,
En remontant le temps, jusqu'à son apogée.
Maria Cesare. Le 16 juillet 2019