A l'horizon de mon Âme !
A l'horizon de mon Âme !
Les paroles s'envolent, le silence prend place
Et le Temps clandestin, sur les siècles, chevauche,
Utopie ou mirage, à l'horizon, se masse,
A l'encontre du vent murmurant une ébauche.
L'entrevue de l'espoir, vient s'assoupir et tombe,
Sur le seuil de mon Âme, pauvre hère en souffrance,
Ombre fragile et nue, revenant d'outre-tombe
Révèle l'illusion de chaque doléance.
Et les pensées se creusent en empruntes de vie,
Tout comme une aquarelle sur un livre en succin,
Les mots venant se perdre, le long de nos envies,
Nous laissant entrevoir, un espace divin.
Les paroles s'envolent, le silence prend place,
Tétanisant nos sens, en Lumière Indicible,
Et ce matin l'aurore, à point nommé, surpasse,
En levant tout un voile d'un monde inaccessible.
Maria CeSare, Le 9 août 2019