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Souffrances !

Publié le par Maria Cesare

Souffrances!
 
Mes souffrances passées, restez donc en sommeil,
Siégeant à l’horizon de mon triste réveil,
Je reviens vous maudire pour votre déchéance,
Régnant ainsi en maître, apportant la sentence.
 
Rien ne vient adoucir ma sombre solitude,
Usée par tant d’années de doutes, d’incertitudes,
Et vous ! larmes sans joie, vous venez terrasser,
Mes derniers soubresauts restés inachevés.
 
Dans ce vide sans fin, tombent les souvenirs,
Ainsi et sans clémence face à ce devenir,
Tous combats insipides et douceâtre passé,
Endormez-vous sans bruit, dans votre mausolée…
 
Maria Cesare. Le 26 août 2020

 

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Des sanglots au violon !

Publié le par Maria Cesare

 

Des sanglots au violon !
 
De mes sanglots de rires à mes sanglots de larmes,
En repoussant l’aigreur, je déclenche l’alarme,
J’occulte mon vieux corps et ses douleurs infâmes,
Redonnant à l’esprit ce que je peux de flammes.
 
Puis-je sonder le fond de mon cœur endormi,
Ses battements anciens retombés dans l’oubli,
Fou est ce rêve si beau , en est-il accessible ?
Si je suis convaincue que rien n’est impossible.
 
De l’étoile aux pinceaux et de l’or aux couleurs,
Ma pensée s’égaya de ces tons enjôleurs,
Espérant qu’à nouveau, je commette un délit,
Poursuivant mon idée, de refaire ces folies.
 
Mais si le temps s’égrène au fil de mes tourments,
Je veux que brille encore dans son regard d’amant,
Le feu de ses ardeurs, séduite par tant de charme,
Succombant à l’amour, au violon tout en larmes.
 
Maria Cesare Le 10 mai 2020

 

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Pauvre Hère !

Publié le par Maria Cesare

Pauvre Hère !

Errant depuis des lustres, éperdue, dans les limbes !
Quand mon Âme se meurt, comme s’étiole une fleur,
Parcourant ce chemin, auréolée de nimbes
Je suis là, égarée, recherchant la ferveur.
 
Choisissant la geôle à tout plaisir futile,
Quand mon cœur je délaisse dans les mains du bourreau,
Faisant voler l’éclat à la noirceur subtile,
Je suis là, affolée, comme un vol d’étourneaux.
 
Contournant cet esprit du fond de mes nuits mortes,
Quand de ma vie entière, en chasser la colombe,
En forgeant toutes clés pour en fermer les portes,
Je suis là, à tous vents, repensant l’outre-tombe.
 
Poursuivant cette route, jonchée par tant d’embûches,
Quand, sur l’éternité, en creuser un tombeau,
Marchant d’un pas usé, sur un sentier de bûches,
Je suis là et je pleure, sur mon corps en lambeaux.
 Maria Cesare le 20 avril 2020

 

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A mon frère !

Publié le par Maria Cesare

A mon frère !

 

Retrouverais-je un jour la trace de tes pas ?

Perdue dans les méandres de ces sombres années,

Où la souffrance siège, en maître du trépas,

Insidieuse traîtresse de nos cœurs tourmentés.

 

Comment me libérer ? Mon Âme s’y refuse,

T’abandonner ainsi ? Dans cette nuit obscure,

Quand ton image roule, me hante et me diffuse,

Un message vibrant, empli de forfaitures.

 

A ce jour, la Légion se maintient comme toujours,

Entre nous en gardienne, d’un injuste secret,

Si triste et sans pouvoir, ne fusse par Amour,

Rompre ce lourd silence, donnant tant de regrets.

 

Pourtant, j’aurais voulu te serrer dans mes bras,

Te connaître enfin Toi ! Mon frère tant regretté,

En cette vie si dure, jonchée par tant d’ingrats,

Parmi toutes misères que tu as traversées.

 

Mais je reste ta sœur! Dans l’ombre de tes pas,

Qui cherchera sans fin, tout signe infime de Toi,

Du fin fond de la jungle, jusque dans l’au-delà,

Jusqu’à mon dernier souffle, je poursuivrai ta voie.

 

Maria Cesare. Le 4 avril 2020

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Le Tocsin !

Publié le par Maria Cesare

Le Tocsin...

 

Le temps s’est figé et le son lent du tocsin

En martèle mes tempes, emportant ma raison.

Et l’encre se déverse sur mes pages en succin,

Car demain est pour moi, une sombre oraison.

 

Bien des douleurs fugaces en transpercent mon Âme,

Semant doute et angoisse sur le flot des pensées,

Et mon cœur stigmatise toutes mes plaies de femme,

En jetant l’anathème sur ma vie insensée.

 

Terminée l’aventure! Finis les souvenirs!

Triste effigie brandie au bout d’une potence,

Condamnant ainsi fait, mon rêve s’en plus souffrir,

En fermant toute porte et chassant la démence.

 

Maria Cesare le 12 mars 2020

 

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Quintessence !....

Publié le par Maria Cesare

Quintessence !

 

Sans pudeur, dans tes bras, je veux devenir «Louve»

Dans le creux de tes reins, je me faufile dès lors,

Quand, de ton va et vient, tu m’offres comme un «Loup»

Ta puissance virile, que je sens et m’honore.

 

Te blessant de mes ongles, je veux te dévorer.

De caresses sublimes, et plus qu’incandescentes,

Amour, mon cœur chavire, je ne peux résister,

Jaillissements furtifs aux bords de l’indécence.

 

Au paradis, je suis, sensations envoûtantes,

De crier ce désir en sublime quintessence,

Recherchant l’absolu aux beautés insolentes,

Volupté ineffable, soumission de mes sens.

 

Maria Cesare. Le 22 février 2020

 

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Hymne à la joie !

Publié le par Maria Cesare

Hymne à la joie !

 

Lorsque le jour se lève, repoussant les ténèbres,

En creusant la tombe de toutes idées funèbres

Le soleil ascendant, réchauffe l’atmosphère,

En nous conviant ainsi à la joie éphémère.

 

Dame nature s’éveille, égrainant l’émotion,

Sous nos yeux étonnés par autant de passion,

Généreuse et sensible, elle nous offre en spectacle,

Sa beauté irradiante, au doux son d’un oracle.

 

Puis l’essence divine vient t’apporter son dû,

En embaumant nos Âmes d’une senteur indue,

Remontant jusqu’au ciel la fragrance magique,

De ses milliers de fleurs aux parfums si uniques.

 

Nature merveilleuse vient remplir nos poumons,

De ton souffle puissant par delà l’horizon !

Et que ton Dieu Éole apporte à mon Amour,

Toutes pensées si douces, aujourd’hui, pour toujours.

 

Maria Cesare Le 1er février 2020

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Le poème de notre Amour !

Publié le par Maria Cesare

Le Poème de notre Amour !

 

En semant tous mes sens en la vallée d’Ivresse,

Tendrement je dépose, sur tes lèvres, un baiser,

En mêlant nos deux souffles, de joie et d’allégresse,

Et que nos corps émus, se fondent en un brasier.

 

De par tes mains tu oses, venir frôler mes hanches,

Quand tout en moi explose, d’envies et de douceurs,

En écoutant tes mots, fuser parmi les branches,

Répandant la chaleur, en onde de bonheur.

 

Rien n’est plus vrai amour, que toutes sensations,

De nos deux corps rivés, en pleine volupté,

A cet instant précis, où tout n’est qu’émotion,

Je ressens dans ma chair, ta sensualité !

 

Maria Cesare. Le 10 janvier 2020

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Oh ! Mon soleil

Publié le par Maria Cesare

Oh! Mon soleil.

Oh ! Soleil si radieux, veille sur mon Amour,

Et vient le réchauffer de ta douce lumière,

Remplace son absence, et remplit pour toujours,

Mon Âme si triste, que sa pensée éclaire.

 

Toi mon astre du jour, lève l’obscurité,

Ouvre grand son regard, si emprunt de douceur,

Qu’il ne soit plus pour moi, rumeur désenchantée,

Mais bien une émotion comme s’ouvre une fleur.

 

Profondeurs de la nuit, je suis là et je rêve,

De son beau corps qui bouge, superbement amant,

Tant d’images fugaces, faisant couler la sève,

Sur ma peau ruisselante, d’un doux flot de diamants.

 

Griserie enchantée, de mon cœur éveillé,

Chante chante gaiement, mon Amour ma folie,

Que son parfum enivre, mes nuits émerveillées,

Oh ! Rayon chaleureux, garde-moi si jolie !

Maria Cesare. Le 27 octobre 2019

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Pensées nouvelles !

Publié le par Maria Cesare

Pensées nouvelles

J'ai cru naïvement n'avoir plus rien à dire,

Alors que bien des mots, se croisent et se bousculent,

Tout comme bien des choses, le soir au crépuscule,

S’emmêlent et se démêlent, sans craindre de médire.

 

Les pensées prennent place dans ma tête et bouillonnent,

Défilant une à une à un rythme infernal,

Sans cesse jour et nuit, dans un souffle hivernal,

Me jettent l'anathème et mes chairs en frissonnent.

 

Loin de moi cette idée de commettre cet acte,

De railler en tous points le bilan de ma vie,

Mais force est d'accrocher à l'instinct de survie,

Un regard grandissant aux vues d'un nouveau pacte.

 

J'entrevoie à présent que ce monde imparfait,

N'est plus pour moi refuge et je dois maintenant,

Parcourir ce chemin et aller de l'avant,

Approchant l’horizon, éloignant tout méfait.

 

Maria Cesare le 20 octobre 2019

 

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